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comment faire un traitement des bois de charpente ? Différents facteurs peuvent engendrer une dégradation du bois tels que le climat, l’humidité ou les conditions géologiques. Par conséquent, il est essentiel de traiter les bois en profondeur. LES DIVERSES ATTAQUES DU BOIS
Le bois est un matériau hygroscopique, en effet, il absorbe et dégage naturellement de l'eau afin de trouver l'équilibre dans son environnement immédiat. Un bois exposé à un fort taux d'humidité gonfle puis se rétracte en séchant. Lorsqu'il sèche, on peut apercevoir des petites fentes. De plus, un fort taux d'humidité favorisera l'apparition de champignons et de pourriture. Sous l'action de l'eau, le bois bleuit puis noircit. Si l'humidité persiste, alors il pourrit. À l'inverse, un bois desséché va subir un retrait, c'est-à-dire qu'il diminue son volume et ses dimensions. Ecarts de température importants. Le bois peut rencontrer de nombreux écarts de température en fonction des saisons. Par exemple, un bois exposé en plein été peut atteindre une température avoisinant les 60°C. À l’inverse, durant l’hiver, la température peut être inférieure à -25°C. En cas de gel ou de forte chaleur, on peut observer des craquèlements importants.
Un bois attaqué par la pollution devient gris et se ternit par une fine pellicule de poussières polluantes.
Un bois exposé de façon permanente au rayonnement ultra-violet voit son esthétique altérée et devenir jaune. Notez qu’ il s'agit simplement d'une pigmentation superficielle et non pas d'une altération profonde.
En général, la présence d’insectes dans un bois se détecte par l'observation de petites galeries ou la présence de sciures. Il est essentiel d’identifier de manière précise l'insecte responsable des dégâts. Chaque type d'insecte endommage le bois avec une particularité qui lui est propre. Lorsqu’il y'a détection d'une présence de termites dans un immeuble bâti ou non, le propriétaire doit en faire la déclaration en mairie. Dans les zones délimitées par le conseil municipal, le maire peut obliger les propriétaires à procéder dans les 6 mois à la recherche de termites et donner 6 mois de plus pour effectuer les travaux préventifs ou curatifs. TRAITEMENT CHARPENTE CURRATIF ET PREVENTIF : CHARPENTE ET SOLIVAGE EN BOIS RESINEUX Les procédés curatifs quels qu'ils soient, ne doivent être appliqués qu'à des pièces de bois dont la résistance mécanique n'a pas été amoindrie à un point tel que leur remplacement s'avère nécessaire. 1. Traitement chimique, ce traitement doit être exécuté au moyen de produits efficaces et certifiés tels que Sarpap Multi Usages. 2. Sondage de place en place de toutes les pièces de bois au moyen de tout instrument approprié pour déceler les foyers d'infestation. 3. Décapage et bûchage des parties contaminées, cette opération à pour but d'éliminer le bois vermoulu en surface et de mettre à nu le bois encore sain, et ainsi de déterminer les éléments consolider ou à remplacer. L'absence de bûchage gênerait la pénétration des produits appliqués qui seraient ainsi partiellement absorbés par les parties vermoulues, d'où un traitement inutile, voire inefficace. 4. Remplacement des pièces de bois dont la résistance mécanique serait particulièrement affaiblie du fait de l'attaque. Les éléments de remplacement devront être traités préventivement avant ou après leur mise en œuvre. Si le replacement d'une pièces de bois s'avère difficile ou même impossible, il y aura lieu de doubler par un élément traité préventivement, sans négliger toutefois le traitement des bois restant en place. 5. Injection en profondeur : pose d'injecteurs plastique TERMITECHdans tous les éléments dont l'épaisseur est supérieure à 50 mm et le demi-périmètre à 200 mm (cas de grosses pièces de charpente : poinçon, pannes, arbalétriers, etc...). Cette opération a pour but de créer à l'intérieur de ces éléments de zones toxiques afin de détruire les larves que le traitement de surface ne pourrait atteindre. Elle consiste à injecter le produit de préservation sous pression (entre 25 et 30 bars environ, à titre indicatif injecter au minimum 20 cm3 de produit par trou). Le Nombre de forages à prévoir est fonction de la section des bois de 3 à 5 injections par mètre linéaire sont nécessaires. Les forages doivent être effectués dans la mesure du possible, en quinconce et dans l'axe neutre ou dans la partie comprimée de l'élément de charpente. 6. Pulvérisation : on procède ensuite à une pulvérisation générale et abondante sur les surfaces de toutes les pièces de bois constituant la charpente. Cette opération permet à la fois de détruire les larves se trouvant à proximité des surfaces et de protéger les bois contre toutes attaques ultérieures. REMARQUES : Les déchets et sciures dus au décapage doivent être, au préalable, évacués et brûlés. Il importe en outre d'éliminer tout ce qui pourrait s'opposer à la pénétration des produits dans les bois (peinture, vernis, plâtre, poussière, etc...) TRAITEMENT DES PARQUETS EN BOIS RESINEUX 1. Parquet sur lambourde en chênes : Dans ce cas l'attaque de capricorne se limite au parquet, seul celui-ci nécessite un traitement qui consiste : - à déposer les lames dont les caractéristiques sont affaiblies par l'attaque et les remplacer par des lames de bois sain traitées au préalable par trempage dans un produit insecticide anti-capricorne en solvant organique incolore. - à exécuter une application de produit (du type précité), superficielle et abondante sur les deux faces de l'ensemble des lames non remplacées. Les parquets vernis seront au préalable décapés par ponçage, pour pulvérisation ou badigeonnage. 2. Parquet sur solives ou lambourdes en résineux : Dans le cas d'attaque de solives ou lambourdes en résineux par le capricorne, on est amené au cas de traitement de charpente et solivage indiqué ci-dessus. Le parquet est dans ce cas déposé puis traité par trempage ou pulvérisation abondante sur les deux faces aux moyens d'un produit insecticide incolore en solvant organique. Le traitement des solives sans dépose du parquet par injection au travers de celui-ci n'offre pas une garantie totale. Il s'agit en effet d'un traitement partiel ne permettant pas d'apprécier l'importance des dégâts ni de procéder au bûchage des éléments dont les caractéristiques sont affaiblie par l'attaque. Cependant, dans certains cas d'attaque manifestement très limitées, ce procédé peut être appliqué pour éviter les frais importants de dépose et repose du parquet |